4 fausses idées sur les études d'architecture

Beaucoup de futurs étudiants s'interrogent sur les études d'architecture, candidatent ou pas suivant leur niveau de motivation et le retour qu'ils ont eu sur ce cursus. Voici 9 fausses idées qui te permettront de mieux comprendre l'enseignement dispensé pendant ces 5 années d'étude.

01. "Il faut avoir un profil scientifique pour intégrer une école d'architecture"

Cette idée persiste à tort depuis longtemps. Si par le passé les études d'architecture pouvaient nécessiter de très bonnes connaissances scientifiques, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les écoles recrutent dorénavant des profils issus de la plupart des baccalauréats. Inutile d'exceller en mathématiques ou en physique cependant un niveau correct permet de valider plus facilement les enseignements de structure, géométrie descriptive ou autre.

02. "On ne peut être qu'architecte avec ce diplôme"

Oui, mais pas seulement. La richesse de ce cursus réside dans la diversité des enseignements (projet, structure, paysage, philosophie, dessin, histoire de l'architecture...) et les nombreuses vocations que cela peut amener en cours ou en fin d'études. Les débouchées offertes après obtention du diplôme sont nombreuses, il est possible de travailler avec ou sans formation complémentaire, dans des domaines variés tels que le graphisme 3D, l'illustration, l'urbanisme, la photographie, l'art...

03. "Il faut être bon en dessin pour rentrer en école d'architecture"

Pas forcément, l'important de manière générale dans ces études est d'avoir une bonne ouverture d'esprit et une grande volonté d'apprentissage. Le dessin est enseigné durant la première année à raison de plusieurs heures par semaine ce qui permet de rattraper son retard et/ou de développer ses connaissances. Cependant, toute comme pour la première fausse idée, force est de constater que le fait d'avoir des bases correctes permet de faciliter l'apprentissage. A tes crayons !

04. "Je ne vais pas avoir de vie pendant ces 5 années d'études"

Ce sont certes des études prenantes mais il est possible de réduire significativement les "charrettes" en faisant preuve de rigueur. La plupart des étudiants arrivent sans méthode de travail précise ou avec des méthodes limitées issues du lycée. Par rigueur, on sous-entend la planification et la gestion de sa charge de travail personnel, réaliser les tâches dès qu'elles sont données et tenir un planning permettant d'évaluer et de prévoir les périodes de travail suivant les rendus de tous les enseignements.

Une deuxième solution tout aussi efficace et qui peut faire défaut à bon nombre d'étudiants concerne la compréhension des attendus et la gestion de son temps de travail. L'enseignement du projet architectural, le plus chronophage amène une charge de travail plus ou moins régulière qui dépend de la constance de sa production, mais surtout de la manière dont on interprète les corrections des enseignants. Pour la gestion de son temps de travail, il faut évaluer le temps à passer sur une tâche en fonction de son importance et s'acharner quand c'est nécessaire. Dans ce contexte, il est également intéressant de réfléchir constamment à la meilleure façon de présenter et de faire comprendre son projet : choix des éléments de présentation (coupes, plans, dessins...), choix des matériaux pour une maquette (selon les intentions et le temps que l'on peut y consacrer - cf. article sur les maquettes 👈)